Pour comprendre les effets qu’apporte cette méthode de thérapie, il faut d’abord parler de M.R.P, le Mouvement Respiratoire Primaire, concept élaboré en 1920 par W.G. Sutherland.
Ce mouvement rythmique involontaire prend sa source dans le cerveau ; chaque pièce osseuse subit un mouvement d’expansion/rétraction qui va l’entrainer dans une direction bien précise avec une certaine fréquence et une certaine amplitude.
Le thérapeute, par ses mains, se met à l’écoute du corps à travers le M.R.P, il en perçoit les différentes perturbations (somatisations) en cas de dysfonctionnement. L’approche manuelle est alors douce et non interventionniste ; allant du symptôme à la cause, elle a pour but de restaurer ce M.R.P.
En ré-harmonisant le corps, c’est l’ensemble de l’individu qui s’harmonise en se libérant de ses tensions : toutes les structures qui forment le bâti du corps ont une fonction, lorsqu’un trouble de la structure apparaît, une fonction est altérée ; et réciproquement, une fonction déréglée perturbe la structure.